

IN SITU / HORS LES MURS
Danse
EMMANUEL JOUTHE
DANSE CARPE DIEM
ÊTRES DE BOIS | Fleuve | Espace Danse


Les bois de grèves arrivent par les grandes marées d’automne et du printemps, sur les berges du Saint-Laurent, gorgés d’eau. Pour la chorégraphe, ils deviennent tout de suite une grande source d’inspiration. Difficiles à manipuler puisque lourds et encombrants, elle y voit rapidement une allusion aux bois des caribous qui ont parfois de la difficulté à faire leur chemin à travers les arbres de la forêt.
L’accessoire offre également beaucoup de possibilités et de sens. Ils représentent la force et l’enracinement, tout comme le cervidé qui porte fièrement ses précieux bois. C’est donc à partir de cette image et de la gestuelle en lien avec la forte masse du caribou que s’est dirigée l’exploration chorégraphique.
Dans la chorégraphie, on peut sentir un grand enracinement des interprètes au centre du corps, beaucoup de mouvements de bassin, de jeux de pieds, grands-pliés, des allégories à la reproduction, aux attaques, des mouvements en cercle faisant référence aux déplacements en meutes et l’utilisation des bois comme symbole de beauté, de puissance et de préciosité.
ON / OFF | Grand Poney


ON / OFF est une oeuvre chorégraphique qui s’adresse aux adolescents et aux adultes. Il met en scène un quatuor de danseurs en action sur un dispositif étonnant, un tapis de course.
Sur cette scénographie inusitée à l’espace confiné, le mouvement est aussi contraint qu’exalté, enflammé
et acrobatique. Tour à tour ou en groupe, le quatuor aborde des thèmes comme le dépassement de soi, l’identité, le vivre ensemble, la liberté, l’essoufflement et la multitude de sentiments et sensations qui rendent l’existence complexe. Cet environnement est un lieu de rencontre pour ces personnages qui cherchent à comprendre leur place dans le monde. Ils jouent avec le temps, suspendent l’action dans l’espace afin de creuser les détails d’un geste, d’un questionnement. Les danseurs sont tantôt à la merci, tantôt en maitrise de cette machine intrigante, imprévisible et mobilisatrice. La courroie qui s’empresse impitoyablement devient une métaphore du passage de l’enfance à l’âge adulte, de la voie que nous parcourons et plus largement de la vie qu’il faut apprendre à dompter.
Territoire: Monde
LE SILENCE NE RETIENT PAS LA BRUME
Emmanuel Jouthe | Danse Carpe Diem


LE SILENCE NE RETIENT PAS LA BRUME, est une exposition de corps et de matière qui suggère un espace contemplatif et méditatif invitant à déposer le poids et à apaiser nos certitudes. Cette proposition est le résultat d'une cohabitation incongrue entre l’inerte et le vivant. Ce territoire laisse place à la notion de mutation, de dissolution, voire de disparition. Ce projet s'offre dans un contexte spatial en déploiement, sur une longue durée, prenant la forme d’un relais nomade entre solistes.
Territoire: Monde
FRICTIONS | Les Archipels


Frictions est une performance déambulatoire où le public est invité à voyager à travers les différentes intrigues d’un récit alimenté par la diversité de la danse, giguée et percutée. Une gigue contemporaine déconstruite, mais surtout émouvante et touchante grâce aux relations qu’elle nous présente, d’abord entre les interprètes, puis entre les interprètes et les spectateurs. Le public est plongé au cœur d’une œuvre qui s’inspire des différentes phobies sociales, où le rythme, le jeu, le plaisir et la rigueur se font sentir.
Parfois comique, parfois cynique. Toujours épique.
IN-BEAUTY | Ebnflōh


In-Beauty questionne les paramètres du genre féminin à travers son langage chorégraphique, ancré dans le Hip Hop. Comment les codes sociétaux influencent-ils l’image de la femme? Qu’arrive-t-il lorsque ces règles ne s’appliquent plus, lorsqu’on est motivé par une force intérieure qui déjoue les clichés attachés au genre? Avec pour point de départ un mobilier urbain, les 4 interprètes poussent leurs capacités physiques et revisitent les codes de la danse de rue. Nourrit par les différents lieux de présentation, la chorégraphe crée un espace où le spectateur est invité, dans la proximité des corps, à expérimenter l’énergie du street dance.
LA MARÉE NOIRE | version estivale
Fleuve | Espace Danse


Inspirée par les enjeux que provoque un déversement de pétrole dans les mers et sur les écosystèmes marins, Chantal Caron revisite les textures, formes et oppositions dans ce spectacle d’une durée de 30 minutes. La performance met en symbiose deux déesses marines captives de la Grande Marée noire. « Un duo de danseuses apparaît comme partie prenante de la nature : curieux doubles terrestres en aqua-méduses originelles. Mouvements ondulatoires, mains-nageoires qui s’agitent, pulsions et contractions des corps, respirations sonores agissent tels l’inspiration d’un souffle ou d’une vague ». L’accueil des participants s’effectue tel un hommage collectif à la nature environnante dans l’expression de mouvements énergétiques.
Le spectacle in situ a été créé sur les berges du fleuve Saint-Laurent, en observant le vent et les marées et tout ce qu’ils transportent; heures, espoirs, algues, oiseaux, épaves, pétrole. Il invite le spectateur à faire l’expérience d’une communion avec la nature, à travers le mouvement et le recueillement. La Marée noire éveille les sens, tout comme le précédent spectacle de Fleuve | Espace danse, Le Souffle de l’aube, qui a connu un vif succès en tournée au cours des quatre dernières années et duquel La Marée noire est le prolongement naturel. De plus, La Marée noire se veut malléable et adaptable à son environnement; elle se déplace aisément des berges aux rochers, du sable au bitume, de l’hiver à l’été.
LA MARÉE NOIRE | version hivernale
Fleuve | Espace Danse


Inspirée par les enjeux que provoque un déversement de pétrole dans les mers et sur les écosystèmes marins, Chantal Caron revisite les textures, formes et oppositions dans ce spectacle d’une durée de 30 minutes. La performance met en symbiose deux déesses marines captives de la Grande Marée noire. « Un duo de danseuses apparaît comme partie prenante de la nature : curieux doubles terrestres en aqua-méduses originelles. Mouvements ondulatoires, mains-nageoires qui s’agitent, pulsions et contractions des corps, respirations sonores agissent tels l’inspiration d’un souffle ou d’une vague ». L’accueil des participants s’effectue tel un hommage collectif à la nature environnante dans l’expression de mouvements énergétiques.
Le spectacle in situ a été créé sur les berges du fleuve Saint-Laurent, en observant le vent et les marées et tout ce qu’ils transportent; heures, espoirs, algues, oiseaux, épaves, pétrole. Il invite le spectateur à faire l’expérience d’une communion avec la nature, à travers le mouvement et le recueillement. La Marée noire éveille les sens, tout comme le précédent spectacle de Fleuve | Espace danse, Le Souffle de l’aube, qui a connu un vif succès en tournée au cours des quatre dernières années et duquel La Marée noire est le prolongement naturel. De plus, La Marée noire se veut malléable et adaptable à son environnement; elle se déplace aisément des berges aux rochers, du sable au bitume, de l’hiver à l’été.
Territoire: Monde
ÉCOUTE POUR VOIR
Emmanuel Jouthe | Danse Carpe Diem


ÉCOUTE POUR VOIR propose une variété de solos dispersés dans l’espace et dansés simultanément. Munis tous deux d’une paire d’écouteurs rattachés à un iPod, danseur et spectateur partagent une chorégraphie en tête à tête le temps d’une musique.
Les spectateurs peuvent vivre une déclinaison diversifiée de danses en allant d’un interprète à l’autre, comme ils peuvent prendre plaisir à observer l’ensemble mouvant et coloré à distance. Ils sont ainsi libres d’entrer dans la danse selon leurs envies et leurs affinités.
Le propos de cette pièce chorégraphique est de créer des moments privilégiés avec des individus et de favoriser la rencontre. ÉCOUTE POUR VOIR offre, d’une manière intimiste, une nouvelle perspective du corps en mouvement associé à différentes mélodies, mettant en scène des personnes syntonisées et enrobées d’un même univers sonore.
Réunis pour un moment, liés par le mouvement, danseurs et spectateurs vivent, chaque fois, une rencontre toute particulière où les solos se révèlent dialogues de proximité, partages uniques et bouleversants.
Au fil des ans, la compagnie a su adapter la pièce en développant des propositions singulières qui s’articulent autour de différents contextes.