

EMMANUEL JOUTHE
DANSE CARPE DIEM
DANSE CONTEMPORAINE
Au-delà de la création, de la production et de la diffusion d’œuvres chorégraphiques, EJ|DCD contribue au développement du public de la danse contemporaine à travers la promotion d’activités de sensibilisation et de la médiation culturelle. EJ|DCD s’est donné comme mandat de favoriser l’exploration et l’essai dans un processus continu de recherche. Ainsi, la compagnie participe à l’enrichissement du milieu de la danse contemporaine.
ACTUALITÉS
SPECTACLES DISPONIBLES

MIRAGES


RÉSUMÉ - MIRAGES
Création 2022 / 6 interprètes (à travers de la vidéo)
Installation composite pour l’espace public concue par Emmanuel Jouthe, MIRAGES est une proposition intimiste qui invente une mise en abîme du vivant. Il s’agit d’une forme modulable de solos chorégraphiques créés en étroite collaboration avec les interprètes et le vidéaste Xavier Curnillon. Les solos sont accompagnés de l’univers musical du compositeur Antoine Berthiaume et disposés grâce à un module de projection numérique pensé en partenariat avec HUB Studio. MIRAGES nous rapproche, plus près, encore plus près de la danse et permet de capter cette dimension où les corps sont touchés dans une nouvelle proximité, témoignage de leur force, de leur beauté et de leur diversité.
Questionnant la notion d’intimité, MIRAGES, en élaboration depuis 2016, repense le rapport à l’autre par le biais de plans macro projeté dans les mains et grâce aux nouveaux lieux qu’offre le regard de la caméra et l’intégration numérique. L’œuvre prend son sens à travers son interraction avec le spectateur, qui dans un geste d’accueil, cueille la danse dans le creux du module de projection. Dans son plein déploiement, les six modules inspirés dans leur conception par la nature et les arbres, seront disposés en sous-bois invitant à s’y aventurer pour découvrir les différents morceaux dansés de « l’album » du corps, qu’il soit osseux, tégumentaire, digestif, musculaire, respirant ou encore nerveux. L’oeuvre participe à redéfinir la notion de l’intime dans une rencontre entre le numérique et l’organique.
LE SILENCE NE RETIENT PAS LA BRUME


VEGA


ÉCOUTE POUR VOIR


ÉCOUTE POUR VOIR propose une variété de solos dispersés dans l’espace et dansés simultanément. Munis tous deux d’une paire d’écouteurs rattachés à un iPod, danseur et spectateur partagent une chorégraphie en tête à tête le temps d’une musique.
Les spectateurs peuvent vivre une déclinaison diversifiée de danses en allant d’un interprète à l’autre, comme ils peuvent prendre plaisir à observer l’ensemble mouvant et coloré à distance. Ils sont ainsi libres d’entrer dans la danse selon leurs envies et leurs affinités.
Le propos de cette pièce chorégraphique est de créer des moments privilégiés avec des individus et de favoriser la rencontre. ÉCOUTE POUR VOIR offre, d’une manière intimiste, une nouvelle perspective du corps en mouvement associé à différentes mélodies, mettant en scène des personnes syntonisées et enrobées d’un même univers sonore.
Réunis pour un moment, liés par le mouvement, danseurs et spectateurs vivent, chaque fois, une rencontre toute particulière où les solos se révèlent dialogues de proximité, partages uniques et bouleversants.
Au fil des ans, la compagnie a su adapter la pièce en développant des propositions singulières qui s’articulent autour de différents contextes.
CORPS DE TEXTE


RÉSUMÉ - CORPS DE TEXTE
Création 2019 / 2 à 6 interprètes / 2 X 45 min.
CORPS DE TEXTE est une série de solos évoluant dans un univers où la littérature et la poésie sont à l’honneur. Ce concept, excroissance du projet ÉCOUTE POUR VOIR met en mouvement des mots, extraits de romans, poèmes et autres œuvres littéraires, dans des solos de 3 à 4 minutes. Reprenant le thème de proximité cher au chorégraphe, le corps du danseur prend la forme du texte et enveloppe l’imaginaire du spectateur dans un intime tête-à-tête. À l’écoute du sens puissant des mots, le langage corporel se révèle comme un lieu de rencontre et de partage à la fois délicat et rafraichissant.
Avec CORPS DE TEXTE, EJ|DCD explore davantage le concept d’identité/relation. En utilisant diverses langues pour l’enregistrement des textes (arabe, espagnol, anglais, français, japonais, etc.), la pièce amène l’imaginaire du spectateur dans un état de dépaysement qui favorise et provoque l’ouverture à l’autre.